Corruption, nationalisme, privatisations sauvages... Les sujets difficiles en Bosnie ne manquent pas et c’est autant de thèmes qui inspirent le groupe Dubioza Kolektiv. Fondé au début des années 2000, le bend séduit la jeunesse de tous les Balkans et le voilà qu’il se hisse peu à peu sur le haut de la scène européenne et participe chaque année au plus grands festivals de musique. Pour Manu Chao, c’est tout simplement le « meilleur groupe européen du moment ». A la veille de leur concert à Paris, dans un bar à deux pas de la place de la République où on proteste depuis des semaines contre les réformes de la Loi du Travail, Dubioza Kolektiv reçoit des journalistes, des amis, des funs et des curieux, toujours sourire aux lèvres et prêts à échanger des idées pour refaire le monde. Considéré comme le porte-parole d’une jeunesse de Bosnie Herzégovine en reconstruction, le collectif vient de sortir son nouvel nouvel album « Happy Machine », une œuvre d’une énergie rare, qui fait face avec une ironie corrosive aux événements les plus importants de ces dernières années : des manifestations de Gezi Park à Istanbul à la liberté d’information sur le Net ou encore le problème des migrants en Syrie... Rencontre.
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